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, 28 août () –
La 107e du Tour de présentera un parcours très ouvert à la « guerre » entre candidats, car la course traversera un total de cinq chaînes de montagnes, comportera peu d’étapes idéales pour les sprinteurs et ne tiendra pas un seul contre-la-montre sur un terrain complètement plat.
Les montagnes françaises, avec les cinq massifs gaulois inclus – Alpes, Pyrénées, Vosges, Jura et Massif Central – seront les protagonistes évidents du Tour de 2020, dans un itinéraire conçu pour favoriser les cyclistes les plus agressifs et courageux en termes de la route monte en flèche.
Après le Grand Départ à Nice avec une étape propice à une arrivée massive, la deuxième étape sera déjà particulière et déchirante, avec trois cols d’une certaine entité – Colmiane, Turini et Eze – avant de revenir à nouveau à Nice avec un nouveau porteur du maillot jaune.
L’une des nouveautés sera l’absence d’un contre-la-montre individuel purement plat. Le seul contre-la-montre, plutôt une chrono-montée, apparaît comme l’une des grandes attractions du prochain Tour. Avec 36 kilomètres et commençant à Lure, la fin sera à La Planche des Belles Filles, un port de 5,9 kilomètres avec une pente moyenne de 8,5 et 20% de rampes.
Avant cette avant-dernière étape clé, les aspirants généraux devront se battre dans une Pyrénées que le Tour visite à nouveau, en ant par des ports comme le Port de Bals (11,7 kilomètres à 7,7%) ou le Col de Peyresourde (9, 7 km à 7,8%) dans la première étape et Col de la Hourcre (11,1 km à 8,8%) ou Col de Marie Blanque (7,7 km à 8,6%) dans l’étape finale à Laruns.
Deux jours avant l’arrivée dans les Pyrénées il fera une apparition, dans la sixième étape au départ du Teil, une belle arrivée sur le Mont Aigoual précédée par la dure et longue montée vers le Col de la Lusette, de 11,7 kilomètres jusqu’au 7,3 pour cent et sections dures de plus de 10 pour cent de pente.
Il y aura aussi des « murs », comme l’arrivée à l’étape 4 à Orcires-Merlette avec 7,1 kilomètres de montée finale à 6,7% de pente moyenne ou la finale inédite au Puy Mary (5,4 kilomètres à 8,1 pourcentage) à partir de l’étape 13.
Et c’est que ce Tour ne laissera guère de repos aux leaders du peloton, avec seulement neuf étapes de plat, trois de moyenne montagne et huit de montagne avec quatre arrivées à Orcires-Merlette, Puy Mary, Grand Colombier et Méribel- .
Parmi les Alpes, le age par la Montée de la Selle de Fromentel, le Col de la Biche et la fin à l’historique Grand Colombier (17,4 kilomètres avec une pente moyenne de 7,1%) de l’étape 15 se démarque également. Étape 17 très difficile qui pourrait être considérée comme « l’étape reine », au départ de Grenoble et à l’arrivée à Méribel, au col de la Loze de 21,5 kilomètres à 7,8% en moyenne et age précédent par le col de la Madeleine (17,1 km à 8,4%). Quant aux absences, cette année la course ne era pas par des ports classiques comme l’Alpe d’Huez, le Tourmalet ou le Galibier.
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