L’intelligence artificielle progresse à pas de géants, surtout avec les modèles de langage avancés comme le GPT-4. 4z271z
Mais peut-on vraiment distinguer une conversation tenue par une IA de celle d’un humain ? Des chercheurs de l’UC San Diego ont tenté de répondre à cette question en organisant un test de Turing moderne, où les participants devaient identifier si leur interlocuteur était un humain ou une IA.
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Le Test de Turing à l’ère du GPT-4 4y365a
Le test de Turing, du nom du scientifique Alan Turing, est conçu pour évaluer si une machine peut imiter l’intelligence humaine au point de tromper un humain. Dans la récente étude de l’UC San Diego, les chercheurs ont exposé des participants à des conversations avec soit des humains, soit des IAs, notamment le modèle GPT-4.
Résultats surprenants et méthodologie 4z3xs
Les résultats de l’étude ont montré que le GPT-4, lorsqu’il était utilisé comme interlocuteur, était perçu comme humain dans environ 50% des cas, ce qui soulève des questions intéressantes sur la perception humaine de l’intelligence artificielle. Les participants ont interagi avec les IAs ou les humains pendant cinq minutes, et les conversations étaient libres, à l’exception de restrictions sur les propos abusifs.
La performance des différents modèles 4g4d2l
Les résultats indiquent que les modèles plus anciens comme ELIZA et GPT-3.5 étaient plus facilement identifiables comme des IAs. Cependant, avec le GPT-4, les participants avaient autant de chances de se tromper que s’ils avaient choisi au hasard, mettant en lumière les avancées significatives dans la sophistication des modèles de langage.
Conséquences potentielles de ces découvertes 1r291m
Cette indiscernabilité entre humain et IA pourrait avoir des implications importantes, notamment dans les domaines où l’interaction humaine est cruciale. Les applications pourraient inclure l’automatisation des emplois en avec le client, mais aussi des risques comme la fraude ou la désinformation.
Le futur des tests de Turing et des IAs q2c1z
Les chercheurs envisagent de réouvrir leur test de Turing public pour explorer de nouvelles hypothèses et tester d’autres configurations d’IA, telles que l’accès à des informations en temps réel ou l’utilisation d’un bloc-notes virtuel. Ils sont également curieux de voir si l’IA pourrait influencer les décisions humaines de manière plus substantielle, comme dans les votes ou les dons à des causes.
Ces observations montrent que la ligne entre intelligence humaine et artificielle devient de plus en plus floue. La possibilité que les gens deviennent méfiants vis-à-vis de leurs interlocuteurs en ligne, ne sachant pas s’ils parlent à une machine ou à une personne, pourrait transformer notre manière d’interagir sur internet. Les résultats de cette étude laissent entrevoir un avenir où les capacités persuasives des IAs pourraient être exploitées ou, dans le pire des cas, abusées.
Source : Cornell University